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Aventures en 25 mm
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23 avril 2017

Les aventuriers de la 3D : première semaine

Voici donc quelques jours que je me suis lancé dans la grand aventure de l'imrpession 3D. J'ai décidé de raconter un peu les premiers pas car c'est un domaine dans lequel je suis un vrai béotien et je vais de découvertes en découvertes. Et comme ça, ça pourra aussi aider ceux qui veulent se lancer dans l'aventure.

Voici donc les premiers constats après une grosse semaine d'utilisation.

Tout d'abord, il faut se munir d'une boite à outil bien garnie car la bestiole ne se dompte pas aussi facilement qu'on pourrait croire. Dans le principe, une imprimante 3D, c'est pas très compliqué : on a des moteurs pas à pas qui actionnent la buse selon les 3 axes x, y et z, une buse qui chauffe à plus de 200° avec un moteur qui pousse le filament dans la buse, un plateau chauffant à +/- 60° et un contrôleur qui commande tout le bouzin. La boite à outil sert à démonter l'affaire en cas de pépin comme le bouchage de la buse ou d'autres 'pannes'. Il faut donc être un peu bricoleur pour pouvoir démonter ou remonter les pièces si nécessaire et comprendre comment l'engin fonctionne.

La bête travaille au 100 microns, donc au 1/10 de mm. C'est donc un instrument de précision et ça doit être réglé et traité comme tel. Il faut donc faire des réglages au 1/10 de mm. Pour le réglage de la hauteur de buse, c'est pas trop compliqué, le plateau est monté sur des vis qu'on règle à la hauteur voulue. On prend comme étalon l'épaisseur d'une feuille de papier qu'on glisse sous la buse jusqu'à ce que ça frotte un peu. Et on répète l'opération au 4 coins.

Dans les réglages nécessaires, il y a aussi la température de la buse et du plateau qui rentrent en jeu et qui dépendent du filament utilisé. Là aussi, grosse surprise : les filaments ne se valent pas tous. On a de meilleurs résultats avec certaines marques et des résultat plus médiocres avec d'autres. Hé oui, il y a vraiment une différence entre du filament à 14€ le kg et 25€. Donc, il faut y aller un peu en tâtonnant et puis bien niter et garder ses réglages quand on a un beau résultat avec un bon filament.

Pour le moment, je me contente d'imprimer des trucs trouvés sur le net et je dois avouer que je ne m'en lasse pas. Il y a des milliers de trucs intéressants et cette machine est en train de tourner 24h/24 pour moi et pour les bricolages de madame. Donc, je ne suis pas encore à modéliser moi-même, mais ça viendra... On utilise un 'slicer' comme CURA qui découpe en fait un modèle 3D (fichier STL) de façon à être exploitable par l'imprimante. On sauve le résultat sur une carte SD qui est introduite dans le contrôleur de l'imprimante. L'imprimante n'est donc pas reliée à un PC mais est autonome.

Voici donc une catapulte que j'ai imprimé avec des réglages corrects. Je trouve le résultat assez propre. Alors, oui, pour les puristes, on voit encore des strates, oui, on voit que ça sort d'une imprimante 3D, non, ce n'est pas encore une résolution suffisante pour imprimer des figouzes en 3D. Mais pour des décors, c'est, je pense, suffisant en attendant une résolution encore meilleure.

2017-04-23 15

2017-04-23 15

 

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Commentaires
T
merci pour le partage d'experience
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I
Article très intéressant ! J'hésite à me lancer aussi dans l'aventure, alors je vais suivre ton aventure avant de me décider !
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